La saison 2024 semble avoir été une étape cruciale pour le Leysenoud qui a exploré plusieurs disciplines de son sport et semble s’être surpassé là où il l’attendait le moins. Bilan des résultats.
Thibault est ravi de partager avec nous que ses résultats étaient meilleurs que prévu. Lors de l’article du 3 janvier 2024, il nous expliquait qu’il souhaitait tester ses performances plutôt dans les circuits longs. Et en effet, pour sa première saison en patinage de vitesse, ce que l’on nomme le long track, il gagne l’opportunité de déjà prendre part aux Coupes du monde élites ainsi qu’aux championnats d’Europe. « C’était une belle surprise ! » nous confit-il, « j’ai pu améliorer mes temps personnels sur toutes les distances individuelles (500-1000-1500-5000 m). L’équipe et moi avons même battu un record de Suisse de team poursuite (par équipe de 3) datant du début des années 2000… ». Voilà de quoi légitimer la place du jeune Vaudois dans les élites, mais également celle de l’équipe suisse. C’est un vrai bonus pour le développement du patinage de vitesse sur sol helvète qui a besoin de voir ses infrastructures grandir.

Thibault 2e depuis la droite à Hamar en Norvège.
Photo : @leonie_richarz_photo
Un bilan gratifiant.
En parallèle, Thibaut a continué de performer dans sa première discipline, qui est le short track. Sa saison s’est conclue avec un titre de champion suisse « dont je suis très fier après une saison plutôt orientée sur l’autre discipline de vitesse ». Apparemment, le Chablaisien est à l’aise dans ses patins, quel que soit le défi à relever.

Sur la 2e place du podium au championnat Suisse de Long Track.
Photo . Thibault Métraux.
Le long track dans la ligne de mire.
Les prochaines échéances pour le patineur prendront place à la fin du mois d’octobre, où nous suivrons ses prochaines performances, « mais il est prévu que je me déplace en Allemagne durant le mois de juillet pour réaliser un camp d’entraînement avec l’équipe suisse de long track ». Affaire à suivre…

Le regard tourné vers l’avenir.
Photo : @leonie_richarz_photo
Texte : Julia Delattre