Après une belle 14e place lors du championnat d’Europe, le duo Curdy-Allemann espérait réussir un bon coup lors du championnat suisse à Neuchâtel, dans leur jardin.
Ce devait être le « feu d’artifice » pour l’équipe Aurélie Curdy-Flavien Allemann sur leurs terres à Neuchâtel. L’équipe avait programmé cette compétition dans leur calendrier en espérant bien décrocher la 3e place de ce championnat suisse.

Une nuit bien compliquée pour Flavien.
Aurélie explique « Flavien a été malade toute la nuit, 39.5 de fièvre, grelottements, vomissements, donc pas terribles comme conditions pour aborder une telle compétition ». Le duo ne savait pas encore s’il allait se présenter ou pas pour danser, deux heures avant l’échauffement.
Après un échauffement qui s’est déroulé raisonnablement, ils décident d’aller sur scène.
Rien ne sert de prendre des risques inutiles.
« Sur scène, la première figure débute super bien, presque trop bien, mais l’atterrissage arrive avec trop de vitesse, il n’y a pas de blessure, mais nous sommes forcément déstabilisés », explique Aurélie.
L’exercice continue, mais les deux athlètes n’ont plus les idées claires. Au deuxième acro, c’est Aurélie qui ne l’a pas senti. Dès lors, pour éviter des blessures, ils décident d’arrêter l’exercice.

« À ce stade, avec deux acrobaties ratées, cela ne valait pas la peine de reprendre et finir le programme. Cela aurait été une prise de risque dangereuse et inutile », résume Aurélie quelque peu déçue.
Les conditions n’étaient tout simplement pas réunies pour offrir un gros programme digne d’une finale. « C’est surtout décevant pour Flavien, puisque la compétition était organisée par notre club, donc à domicile pour lui. Mais cela fait partie du jeu, pas de blessure, Flavien va se soigner et on va se préparer au mieux pour la prochaine Coupe du monde qui se déroulera en Pologne dans deux semaines. On espère décrocher une place en demi-finale si nous sommes en forme », commente Aurélie Curdy.

Pour la Valaisanne du Bouveret, c’était la meilleure décision à prendre : « A ce niveau, le danger est tout de même présent, nous ne pouvons pas nous permettre de « faire pour faire » si nous ne sommes pas à 100 % présents physiquement et surtout psychologiquement ».
Texte et photos : Swen Walker.