Le jeune Anniviard Axel Bourquin pratique l’enduro depuis quelques années. Après avoir roulé avec les amateurs, il défie, depuis cette saison, les cracks de la discipline.
L’enduro VTT se pratique sur des parcours présentant du relief, pouvant être montagneux, à partir de spéciales chronométrées, durant lesquelles les pilotes doivent rouler à toute vitesse tout en gardant de l’énergie pour les autres spéciales. Les coureurs sont confrontés à des descentes engagées et raides, mais aussi à de courtes montées assez impressionnantes. Les VTT présentent des suspensions à forts débattements pour affronter des descentes engagées.

Axel en pleine action dans un terrain difficile.
Photo : Alan Richoz.
Axel goûte à plusieurs sports très différents par besoin d’adrénaline.
Après le ski et le hockey sur glace, voilà qu’Axel découvre le vélo de descente vers l’âge de 10 ans. Il pratique cette discipline durant quelques années. Lors d’une chute, il casse son vélo et il se tourne alors vers le parapente. Alors qu’il travaille dans la région fribourgeoise, une annonce le titille. « J’ai vu passer une annonce pour des VTT d’enduro, cette discipline m’intéressait, donc je me suis offert un VTT enduro et j’ai commencé à pratiquer cette discipline. » Le VTT enduro est l’une des disciplines les plus passionnantes du VTT. Il allie les montées éprouvantes à la descente rapide, le tout sur des sentiers variés, des terrains techniques et des conditions changeantes.

Axel très concentré dans un passage délicat.
Photo : Alan Richoz.
Un sport ludique et passionnant.
Axel a déjà participé à plusieurs courses en amateur, il a souvent rivalisé avec les meilleurs et s’est retrouvé quelques fois sur les podiums. « Ce que j’adore dans ce sport, c’est qu’il ressemble de loin au rallye automobile. Les courses sont généralement organisées sous forme de spéciales durant lesquelles les pilotes ont pour objectif de passer du point A au point B en un minimum de temps sur des sentiers variés, en montée et en descente. Entre chaque spéciale, il y a ce que l’on appelle une liaison ». « Avant le début de chaque spéciale, nous avons un temps imparti pour rejoindre la spéciale suivante. Durant ce laps de temps, on doit gérer sa condition physique, le poids du vélo et les difficultés de la liaison pour avoir assez de « jus » pour la spéciale suivante ».

Axel attentif sur un terrain boueux.
Photo : Gamma foto.
Axel revient sur cette pratique d’un sport original : « En pratiquant ce sport, tu peux emprunter des remontées mécaniques, des chemins pédestres, des parcours préparés exprès pour cette compétition, c’est vraiment très ludique ». Généralement, ces courses sont composées de 5 à 6 spéciales. Le meilleur pilote est celui qui a réalisé le meilleur temps cumulé sur l’ensemble des spéciales.

L’enduro se pratique sur tout type de terrain.
Photo : Alan Richoz.
Pour sa première course de l’année, Axel s’est rendu en Italie avec pas mal de doutes, car il n’a pas pu tester son matériel arrivé juste quelques heures avant ce premier départ. Néanmoins, il n’en a retiré que du positif et espère bien être rapidement au taquet pour rivaliser avec les meilleurs.
Texte : Charles-Henry Massy